En Europe
9 pays font partie du Réseau pour l’intégrité.
9 pays font partie du Réseau pour l’intégrité.
La lutte contre la corruption est l’une des principales priorités du gouvernement grec. Dans ce but, en se basant sur les meilleures pratiques européennes et internationales, une nouvelle loi a été adoptée en mars 2015 (loi 4320/2015 (Gov. Gaz. A 29 / 19-03-2015), qui a notamment établi le coordinateur national qui a ensuite été remplacé par un ministre d’État puis par un ministre suppléant. Le choix du gouvernement grec est d’avoir un GSAC solide et fiable :
– une autorité tout à fait indépendante, telle que la législation et les meilleures pratiques européennes et internationales le prévoient. En particulier, le ministre suppléant de la Justice jouit d’une entière indépendance, en ce sens qu’il relève directement du Premier ministre et ne relève que du Premier ministre et du Parlement, conformément à l’art. 81 par. 1 de la Constitution grecque, ainsi que l’art. 41, par. 3 du diplôme présidentiel codifié no. 63/2005. En outre, une garantie supplémentaire d’indépendance est le fait que le GSAC a toujours son propre budget.
– un service opérationnel, en ce sens que le ministre suppléant de la Justice a plus de pouvoirs pour résoudre les conflits, éliminer les responsabilités qui se chevauchent et renforcer la coordination des organes de contrôle et des autorités d’enquête.
En ce qui concerne les compétences du GSAC en général, il faut noter que le GSAC:
– Prend les mesures nécessaires pour assurer la cohérence et l’efficacité de la stratégie nationale, en mettant particulièrement l’accent sur la coordination des organes de contrôle et l’efficacité de leurs opérations, et fournit les instructions et recommandations pertinentes.
– Est définie comme l’autorité responsable de la coordination de la lutte contre la fraude (AFCOS) conformément au paragraphe 4 de l’article 3 du règlement (EE, Euratom) n ° 883/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 septembre 2013 (L248 ) ;
– Collabore avec des organisations et institutions internationales et des agences de l’Union européenne ou d’autres pays pour élaborer, mettre en œuvre des programmes et projets stratégiques, partager les meilleures pratiques et obtenir une assistance technique pour lutter contre la corruption et la fraude;
– Élimine les conflits et résout les problèmes liés au chevauchement des responsabilités entre les ministères ou organismes impliqués dans la lutte contre la corruption, suggérant des solutions pertinentes pour leur résolution efficace.
« La lutte contre la corruption ne sera pas couronnée de succès si les autorités anticorruption ne sont compétentes que pour ce faire. Il est donc du devoir et de la responsabilité de l’ensemble de la société, y compris les services publics, mais surtout de la direction politique, d’assurer la promotion de la responsabilité et de la moralité comme principale préoccupation et sa détermination à lutter contre la corruption. En outre, un chef doit avoir une volonté forte, avec le concept d’engagement, pour prendre des décisions importantes et sérieuses, l’intuition politique, la capacité de prévoir et surtout la stature morale. »